Google adore (aussi) la qualité web
Les moteurs de recherche ne se fondent pas que sur le contenu pour classer leurs résultats. Tout ce qui concourt à rendre ce contenu plus facilement accessible et à offrir une meilleure expérience utilisateur est aujourd'hui très largement pris en compte par les algorithmes. À contenu égal, c'est donc le respect des critères de qualité web qui fait la différence.
Exemple de cinq critères fondamentaux de qualité web qui – surprise ! – font aussi partie des recommandations de Google aux webmasters pour améliorer le positionnement de leur site.
#1. Soigner les métadonnées
Le title et la méta description apparaissent dans les résultats des moteurs de recherche et agissent comme une sorte de carte de visite du site Web ou contenu. Ces métadonnées résument ce que l’utilisateur trouvera s’il clique sur le lien associé. Ce sont des éléments déterminants pour convaincre en quelques mots l’utilisateur, confronté à de nombreux résultats, de cliquer sur ce lien plutôt qu’un autre. Mieux vaut donc y apporter un soin particulier.
Balise <title>
La balise <title> correspond au titre du contenu. Il faut viser l’efficacité.
- Être clair, concis et décrire précisément ce que contient la page cible,
- Éviter l’accumulation de mots-clés, qui n’apporte pas de valeur et peut même être perçue par Google comme du spam,
- Être distinct des autres pages du site.
Méta description (balise méta)
La méta description est placée dans les balises méta dont Google se sert pour générer une courte description (ou extrait) de la page.
- unique, les descriptions similaires pour toutes les pages d’un site étant sanctionnées par Google,
- inclure des informations pertinentes concernant la page cible, à noter qu’il n’est pas forcément nécessaire de rédiger des phrases.
#2. Veiller à la qualité informative des contenus
Contrairement à une idée largement répandue, non, le SEO ne fait pas tout. Insérer des mots-clés sans veiller à la cohérence et la pertinence du propos d’ensemble n’aura que peu d’intérêt pour l’utilisateur. Penser la rédaction d’un contenu uniquement en termes de référencement, c’est passer à côté de son objectif principal.
Ce contenu doit avant tout s’adresser à l’utilisateur, lui apporter des éléments de réponse concernant sa requête, lui permettre d’approfondir son besoin. C’est en étant utile, fiable et orienté utilisateur qu’il sera mieux valorisé par Google, et cela passe par un texte :
- facile à lire et bien organisé, en intégrant notamment une structure en pyramide inversée, différents niveaux de lecture, etc. ;
- unique, à savoir sans contenu dupliqué, que ce soit de son propre site ou d’un autre ;
- mis à jour régulièrement après sa publication.
#3. Donner accès au maillage interne
Le maillage interne est utile autant pour faciliter la navigation des utilisateurs au sein d’un même site, que pour améliorer le référencement… à condition, cependant, d’autoriser Google à explorer ces liens. C’est ce qui lui permet, entre autres indicateurs, de déterminer la pertinence des pages du site.
Concrètement, en étant autorisé à explorer les liens, Google peut plus facilement trouver d’autres pages à indexer. Le maillage interne va ainsi lui permettre de mieux identifier la structure et l’arborescence du site.
De même, plus une page va recevoir de liens entrants (qui pointent vers elle), plus elle sera considérée par Google comme pertinente. Et ce, d’autant plus si les liens proviennent de pages de référence qui sont liées au sujet de la page cible.
C’est pourquoi il est essentiel aussi de veiller à toujours proposer des liens valides au sein d’une page ou d’un site. Les redirections ou les erreurs 404 (une page introuvable) nuisent à la qualité de l’expérience utilisateur, et sont interprétées par Google comme des signaux négatifs.
#4. Vérifier l’accessibilité des médias
L’ajout de médias (visuels, vidéos…) dans un contenu permet d’apporter de la valeur au propos, en le complétant ou en illustrant des points précis. Ils permettent en outre aux utilisateurs qui effectuent une recherche d’images de trouver plus facilement la page ou le site.
La qualité Web implique de rendre ces médias accessibles : il s’agit de les transcrire pour que tous les utilisateurs, mais aussi les moteurs de recherche, puissent comprendre ce qu’ils contiennent et leur lien avec le sujet de la page. Pour cela, il est recommandé :
- d’ajouter dans la page, à proximité du média, un texte qui décrit précisément ce qu’il montre ;
- de rédiger un texte alternatif, qui correspond à l’attribut alt dans le code HTML de la page : ce texte, non visible sur la page, doit être court et descriptif. Il permet une meilleure indexation des médias par Google, mais il est aussi lu par les lecteurs d’écran utilisés par les personnes déficientes visuelles.
#5. Garder un sitemap à jour
Le « sitemap », que l’on peut traduire littéralement par « plan de site », est un protocole qui consiste à recenser l’ensemble des pages d’un site. Il en existe deux types :
- le sitemap HTML, une page Web qui aide les utilisateurs à naviguer sur un site ;
- le sitemap XML, un fichier qui donne des informations aux moteurs de recherche sur les pages, les vidéos et autres fichiers du site, et indique les relations entre eux.
Le sitemap XML joue donc un rôle important dans le référencement du site. C’est en quelque sorte un sommaire qui permet aux moteurs de recherche d’explorer et d’indexer plus facilement le site. Pour cela, ce fichier doit être fidèle aux pages en ligne et être maintenu à jour.